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Dengue, chikungunya, zika

Les maladies vectorielles sont les maladies infectieuses transmises par un vecteur, à savoir le moustique. Ce sont par exemple la dengue, le chikungunya, le zika. Les moustiques, en piquant les hommes, transmettent des agents infectieux. Ce sont eux qui sont responsables des symptômes.



Les moustiques, en plus d’être désagréables, peuvent être responsable de maladies. En piquant, ils transmettent des parasites, des bactéries ou bien encore des virus. Dans le cas de la dengue, du chikungunya, du zika que l’on connaît bien en Polynésie, ce sont des virus.


La vie du moustique

Le moustique se contamine au cours d’un repas en piquant une personne qui porte le virus. Une fois dans le corps du moustique, le virus se multiplie. Il peut aussi, dans certains cas, se transformer. Cette étape dure de 5 à 15 jours. À l’issue de ce cycle, s’il pique une nouvelle personne, il transmet le virus.


La vie du moustique se découpe en 4 étapes : l’œuf, la larve, la nymphe et l’adulte. En fonction des conditions environnementales, cela dure entre 5 et 90 jours. Les femelles pondent ses œufs (jusqu’à 150) dans l’eau. Les œufs se transforment en larve, puis en nymphe. Enfin, un adulte émerge. Lui vit dans l’air. Sa durée de vie est entre 1 à 6 mois. Il s’accouple et la femelle va pondre. Elle peut pondre jusqu’à 5 fois dans sa vie. Les moustiques se nourrissent de nectar des fleurs et des plantes. Seule la femelle pique car c’est elle qui a besoin de sang pour produire les œufs.


Il existe plus de 2 500 espèces de moustiques dans le monde. En Polynésie, 15 ont été détectées.

Celles qui posent vraiment problème sont Aedes aegypti et Aedes polynesiensis. Ils peuvent transmettre les virus de la dengue, du chikungunya, du zika. Aedes polynesiensis peut en plus transmettre le parasite qui transmet la filariose lymphatique.


Symptômes

Pour la dengue les symptômes sont de type grippal : fièvre, maux de tête, courbatures. Le plus souvent, elle est invalidante, mais bénigne. Toutefois, il peut y avoir des complications hémorragiques.



Avec le chinkungunya, il y a toujours de la fièvre, des douleurs aux articulations, des courbatures plus ou moins fortes. Certains malades sont obligés de marcher voûtés. Chikungunya est un terme issu de la langue kimakonde parlée en Tanzanie où la maladie a été décrite pour la première fois en 1952. Il signifie : se déformer, en lien avec l’aspect courbé des malades.


Pour le zika, en plus des symptômes type grippal, il y a des éruptions cutanées qui se manifestent dans les 3 à 12 jours suivant la piqûre.


Les personnes fragiles (matahiapo, femmes enceintes, enfants, adultes souffrant de diabète, insuffisance cardiaque, rénale, respiratoire) sont les plus sensibles face aux complications.

Quelles solutions ?

Il n’y a pas de traitement efficace sur les virus. Il est possible d’agir sur les symptômes pour les soulager. Attention, si vous souffrez, ne prenez pas d’aspirine ou d’anti inflammatoires (comme l’ibuprofène à car cela augmente les risques d’hémorragie. Ce qui est dommageable dans le cas de la dengue.


La meilleure des choses à faire reste la prévention et donc la protection contre les moustiques.




En Polynésie, le laboratoire de recherche en virologie (de l’institut Louis Malardé) créé en 1984 a d’abord travaillé sur la dengue. Les recherches se sont étendues à partir de 2010 à d’autres maladies causées par les arbovirus comme le zika, le chikungunya, le ross river. L’objectif de ces recherches est de renforcer les moyens de prévention, de détection et de gestion des épidémies.









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