L’activité physique : pourquoi votre enfant en a besoin ?
L’activité physique des enfants c’est le sport, mais aussi le jeu, les tâches quotidiennes, les déplacements, l’exercice à l’école.
Les avantages sont nombreux. L’activité physique améliorer l’endurance cardio respiratoire, l’état musculaire et osseux, les marqueurs biologiques cardiovasculaire et métaboliques. Et, évidemment, cela prévient l’apparition sur surpoids puis de l’obésité.
Pratiquer une activité physique régulière permet de :
- développer un appareil locomoteur sain (os, muscles et articulations),
- développer un appareil cardiovasculaire sain (cœur et poumon),
- développer une conscience neuromusculaire (coordination et contrôle des mouvements),
- garder un poids approprié.
Des effets psychologiques ont aussi été montrés. Les enfants actifs surmontent plus facilement l’anxiété et la dépression.
En plus, participer à des activités physiques peut contribuer à l‘intégration sociale : on apprend à s’exprimer au contact des autres, à gagner confiance en soi, à respecter, à faire des compromis…
Enfin, les enfants actifs ont plus tendance à adopter un comportement de vie sain (sans tabac, alcool ou drogue).
L’activité physique peut commencer très tôt, elle est encouragée dès 5 ans à raison d’une heure minimum par jour. Au-delà, les bénéfices sont toujours plus nombreux.
Les enfants sédentaires sont invités à s’y mettre progressivement, ceux qui sont atteints d’une incapacité quelque conque le sont aussi, après consultation d’un professionnel de santé.
Différentes façons de bouger
On peut faire bouger les enfants de façon différente. Les activités des catégories ci-dessous ne se remplacement pas, elles se complètent.
Activité à intensité modérée : la fréquence cardiaque de l’enfant augmente un peu et il est légèrement essoufflé, tout en étant capable de maintenir une conversation avec un partenaire : marche rapide, vélo, patin, skate, surf, jeu au parc…
Activité à intensité élevée : la fréquence cardiaque de l’enfant augmente beaucoup, il transpire et il est essoufflé au point de ne pas pouvoir parler : course, natation…
Activité aérobique : fait travailler les grands muscles à une intensité faible à modérée pendant une période soutenue. Cette activité permet d’améliorer les habiletés cardiorespiratoires : nage, course, vélo…
Activité de renforcement : exercice qui développe et renforce les muscles et les os en utilisant des poids légers ou le poids du corps lorsque cela est possible : course, saut à la corde, grimper, gymnastique, tennis…
Quel sport pour mon enfant ?
À partir de 4 ou 5 ans, l’offre sportive démarre. Il faut tenir compte évidemment de la nature et la personnalité de l’enfant pour choisir quel sport pratiquer. La motivation est le premier critère de choix. À ces âges-là, les sessions durent plutôt 45 minutes. Leur durée s’allonge, jusqu’à 1 heure ou 1h30 pour les plus grands.
Sans cela, il sera de toute façon difficile de faire durer la pratique dans le temps.
Le sport doit rester un espace ludique. Si un enfant ne souhaite pas en pratiquer, il y a toute une gamme d’activités physiques à proposer tout au long de la semaine pour lui permettre de bouger malgré tout.
La pratique est limitée par la perception de la douleur, à tout instant. Mais aussi par le déséquilibre qu’il peut entraîner.
Entre 3 et 6 ans, il est plutôt question de découverte et non de sport comme on l’entend à 15 ans. Il n’y a ni pression, ni compétition. Les enfants développent leur imagination, leur motricité, leur perception de l’espace : danse, gym, nage, judo, surf…
Entre 7 et 10 ans, là les règles sont définies et un véritable apprentissage est mis en place. L’offre s’agrandit. Les enfants vont perfectionner leur motricité et perception de l’espace. Ils vont pouvoir plus facilement dire ce qui leur plait. On commence à parler de dépassement de soi.
Après 10 ans, les capacités d’apprentissage vont augmenter. Il peut perfectionner sa technique, aborder la compétition.
