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Les phobies, au-delà des peurs

Avoir peur, c’est éprouver une émotion. Celle-ci se manifeste quand un danger survient. Elle existe chez les êtres humains comme chez les animaux. Lorsqu’elle devient incontrôlable, aliénante, systématique face à une même situation réelle ou imaginée, quand elle entraîne des souffrances et des réactions excessives, il s’agit d’une phobie.



La peur est une réaction considérée comme « normale » qui nous alerte et signale la présence d’un danger.

La peur est une réaction considérée comme « normale » qui nous alerte et signale la présence d’un danger.

Elle existe depuis la nuit des temps, chez l’homme, mais aussi chez l’animal. Le terme est issu du latin pavor et signifie “l’effroi, l’épouvante, la frayeur”. Au fil du temps, il a perdu de son intensité, il s’est banalisé. Le dictionnaire Le Robert le définit ainsi :

« phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d’un danger réel ou imaginaire ou d’une menace. »

Un lecteur de dictionnaire de psychologie lira : « Émotion déclenchée par une stimulation ayant valeur de danger pour l’organisme. Elle se manifeste aussi bien chez l’homme que dans le monde animal par des réactions observables, diverses, suivant son intensité.



Avoir peur, c’est éprouver une émotion. Celle-ci se manifeste quand un danger survient. Elle existe chez les êtres humains comme chez les animaux. Lorsqu’elle devient incontrôlable, aliénante, systématique face à une même situation réelle ou imaginée, quand elle entraîne des souffrances et des réactions excessives, il s’agit d’une phobie.


La peur peut être provoquée par des déclencheurs innés (prédateurs) ou encore à la faveur d’un apprentissage ou d’un conditionnement. Contrairement à l’angoisse ou à l’anxiété, la peur a toujours un objet précis et certaines fois, elle peut être maîtrisable. »


TOUT LE MONDE A DES PEURS

La peur est une émotion qui permet la prise de conscience d’un danger. Elle déclenche une réaction comme la fuite. Tout le monde a des peurs, quel que soit l’âge. Elles se manifestent par une tension physique et psychologique. Les réactions se révèlent très différentes d’une personne à l’autre. Par exemple, un acteur qui a peur avant d’entrer sur scène paraît stimulé, d’autres peuvent être freinés au contraire.


TROUBLES ANXIEUX

Il existe trois catégories de troubles anxieux qui ont en commun de causer une peur excessive. Les phobies spécifiques ou simples, la phobie sociale et l’agoraphobie. Elles surpassent la peur.


Il existe trois catégories de troubles anxieux qui ont en commun de causer une peur excessive. Les phobies spécifiques ou simples, la phobie sociale et l’agoraphobie. Elles surpassent la peur.


Elles paralysent, que le danger soit réel ou non. Les réactions sont démesurées, provoquent une vraie détresse, ont un impact sur la qualité de vie.


Il y aurait plus de six mille phobies dites « simples » ou « spécifiques ».Par exemple :

  • L’ablutophobie est la peurde se baigner. Cette phobie est plus une peur de la noyade qu’une peur de l’eau.

  • L’achluophobie est la peur de l’obscurité, du noir.

  • L’amatophobie est la peur de la poussière.

  • L’aquaphobie est la peur de l’eau.

  • La coulrophobie est la peur des clowns.

  • L’octophobie est la peur des poulpes/ pieuvres.

  • L’ophiophobie est la peur des serpents.

  • La squalophobie est la peur des requins.

  • La spectrophobie est la peur des miroirs, des reflets.


La phobie sociale est liée aux situations sociales comme les jeux chez l’enfant ou l’adolescent, la prise de parole en public, les repas pris avec d’autres, voire la conversation. L’agoraphobie quant à elle est la peur exagérée des espaces publics, du monde extérieur.


Les réactions dépendent des personnes. Dans les cas extrêmes, une véritable panique peut surgir avec malaise général, tachycardie, sueurs, etc. L’entourage n’a pas toujours conscience de la réalité des réactions et de l’impossibilité pour la personne qui souffre de se maîtriser. Le mal-être demeure pourtant bien réel et peut être une bonne raison de consulter un professionnel de santé comme un psychologue, par exemple.

Si la phobie désorganise le quotidien, des solutions existent.

LES CAUSES DE LA PHOBIE

Si la génétique n’est pas en cause (cela n’a pas encore été démontré en tout cas), la transmis- sion existe. L’éducation et l’environnement familial comptent.


Un père ou une mère phobique peut engendrer une vulnérabilité chez son (ou ses) enfant(s).



Des événements traumatisants réels ou fantasmés vécus pendant l’enfance peuvent aussi être responsables. En général, en grandissant, l’enfant affronte ses peurs. Certaines persistent. Les phobies ne disparaissent pas dans le temps. Elles peuvent même s’intensifier.



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