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Direction de la Santé à Tahiti

Direction de la santé

L’administration au service de votre santé

La direction de la Santé est l’un des plus gros services administratifs de Polynésie française : près de 1200 agents y travaillent. Ils sont là pour répondre à vos besoins en termes de soins, de prévention  et de promotion de la santé. Pour y arriver, ils sont répartis sur tous les archipels de la Polynésie française.



Pour bien comprendre le monde de la santé en Polynésie, voici les différents acteurs  de la santé :

  •  tout d’abord et avant tout : vous-même. Vous êtes au cœur de votre santé. Celle-ci dépend de votre patrimoine génétique (c’est ce qui vient de votre famille), et surtout de votre façon de vivre et de votre environnement depuis votre naissance. Votre bonne santé dépend de ce que vous en faites, de vos pratiques et de vos gestes au quotidien ;
  •  ensuite, ceux qui s’occupent d’établir un diagnostique lorsque vous êtes malade et de vous soigner : ce sont les médecins (et votre médecin traitant au premier plan), les différents spécialistes, les dentistes, les sages-femmes, les kinés, les infirmiers etc ; 

  • ceux qui cherchent à comprendre ce que vous avez en analysant votre sang, vos urines... : ce sont les biologistes des laboratoires d’analyse médicale,

  • ceux qui vous fournissent les médicaments et tous les produits liés à votre santé : les pharmaciens, (lire notre dossier "pharmacies, que de changements !")

  • il y a également ceux qui s’occupent de financer la santé, aussi bien vos consultations, vos examens, que vos remboursements de médicaments : la CPS (Caisse de Prévoyance Sociale).

  • enfin, il y a celui qui définit la politique de santé et les stratégies à déployer et développer pour l’ensemble de la population, il s’agit du du Ministère de la Santé , en charge de la Prévention et de la Protection sociale généralisée (MSP).

Qui pilote la santé ?
Bâtiment de la Direction de la santé à Tahiti

Comprendre qui pilote la santé
La Polynésie française a une offre de santé, que ce soit en compétences humaines comme en qualité d’infrastructures (hôpitaux, équipements techniques...) .

En raison de l’étendue du Territoire et de l’éloignement de certaines îles, l’offre de santé de la Polynésie française  s’est adaptée. Elle repose à la fois sur les compétences de ses acteurs de santé et sur la qualité et la variété de ses infrastructures (hôpitaux, équipements techniques, Evasan...), avec un objectif : faciliter l’accès aux soins de santé à la population.

 

Or, les priorités de santé de la Polynésie française ne sont pas les mêmes que celles de l’hexagone. Aussi pour définir les politiques de santé, il est nécessaire de distinguer les besoins des populations pour en adapter l’offre de soin.

Le ministère  choisit les priorités sur lesquelles on va investir (et donc dépenser) de l’argent public.

En Polynésie, nous y reviendrons, de grands thèmes sont abordés comme par exemple : l’obésité, le cancer, les addictions etc.

Médecin et patient Tahiti

Comprendre qui contrôle l’offre de santé
Sous le nom d’« offre de santé », on doit comprendre les établissements de santé et les professionnels de santé. Dans certains pays, cette offre « médicale » n’est pas contrôlée et, la population peut être mal soignée par des gens mal formés ou dans des établissements douteux, faute de contrôles.

A Tahiti l’offre de santé est contrôlée par l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (ARASS). Cela a deux avantages majeurs :

  •  d’abord, contrôler qui fait quoi en matière de soins à Tahiti, tout praticien médical, hospitalier ou non, doit prouver qu’il détient le diplôme requis avant de pouvoir exercer.

  • ensuite, et c’est vraiment important, cela permet de planifier le système et la politique de soins sur le territoire polynésien : 75 îles habitées sur 118, disséminées sur 5 M de km2, abritant 281 118 habitants (recensement 2023),   une offre de soins dispersée, des liaisons longues pour certains patients à transporter vers Papeete. Pour répondre .aux contraintes du territoire, il faut mettre à disposition des moyens, privilégier telle approche plutôt qu’une autre : planifier le système de santé
    est donc crucial.

Mettre en œuvre la politique de santé
Une fois que :

  •  la politique sanitaire du Territoire est choisie (Ministère et administrations),

  • les structures médicales (centres médicaux, dispensaires, cliniques, hôpitaux) sont prêtes,

  • et les compétences nécessaires (médecins traitants, spécialistes) sont présentes.

 

Il convient de tout mettre en œuvre, autrement dit assurer l’offre de soins, aussi bien la prévention que les soins curatifs. Pour cela, comme un chef d’orchestre, la Direction de la santé anime les différentes antennes, structures et agents du secteur public pour que les décisions qui ont été prises soient appliquées.


 

Quelle est le rôle de la direction de la santé ?
C’est de mettre en œuvre la feuille de route du Ministère de la santé, en complément de l’offre de soins du Centre Hospitalier de Polynésie française (CHPF), 
de l’Institut Louis Malardé (ILM), de l’ Institut du Cancer de Polynésie française (ICPF), de la Maison de l’Adolescent et de l’Enfant - Fare Tama Hau et de l’offre de soins du secteur privé (médecine de ville, cliniques privées...). Cette mise en œuvre se décline en termes de missions de santé publique. La Direction de la santé a déployé des services et du personnel partout en Polynésie, pour être proche des habitants : on appelle cela la déconcentration.

Le ministère de la santé et la direction de la santé travaillent main dans la main.

Les missions de la Direction de la santé 

La Direction de la santé est composée d’une administration centrale basée à Papeete et de services qui sont déployés sur tout le territoire polynésien : on les appelle les formations sanitaires (pour Tahiti et Moorea) ou subdivisions santé (pour les autres archipels : îles Sous-le-Vent, îles Tuamotu et Gambier, îles Australes, îles Marquises).

 

Ils sont chargés de l’application des politiques sanitaires qui ont été définies par le gouvernement, mais pas seulement. En étant proches de la population, ces formations sanitaires ou ces subdivisions santé font remonter les besoins spécifiques à Papeete et, par leur connaissance de terrain, deviennent force de proposition. Elles deviennent ainsi un échelon essentiel entre les habitants des îles et l’administration centrale à Papeete.

 

Ces formations sanitaires et ces subdivisions santé sont constituées par les hôpitaux relevant de la Direction de la santé, les centres médicaux, les centres dentaires, les dispensaires, les infirmeries, les postes de secours.

Les Hôpitaux
Carte des structures de santé en Polynésie

Les hôpitaux périphériques

  •  Hôpital de Taravao (presqu’île, Tahiti Iti)

  •  Hôpital d’Afareaitu (Moorea)

  •  Hôpital de Uturoa (Raiatea, Raromatai)

  •  Hôpital Louis Rollin de Taiohae (Nuku Hiva, Marquises)

Les 4 hôpitaux disposent tous d’unités suivantes :

  •  accueil, réception des urgences ;

  •  médecine, certaines unités étant éventuellement spécialisées ;

  •  consultations et soins pour malades externes ;

  •  antenne de pharmacie pour les hôpitaux.


Certains (hôpital d’Uturoa, hôpital de Taiohae) peuvent avoir en plus d’autres unités, telles :

  •  gynécologie-obstétrique ;

  •  radiodiagnostic ;

  •  biologie médicale ;

  •  soins intensifs ;

  •  pédiatrie ;

  •  chirurgie, certaines unités étant éventuellement spécialisées ;

  •  anesthésiologie.

Les Centres médicaux
homme devant des appareils médicaux à l'Hopital Afareitu - Tahiti

Les centres médicaux

Les centres médicaux sont placés sous la responsabilité d’un médecin.

Chaque centre médical comporte au moins deux lits d’observation ainsi que:

  •  une unité d’accueil, réception des urgences ;

  •  une unité de radiologie ;

  •  une unité de consultation externe ;


Les infirmeries sont placées sous la responsabilité d’un médecin ou d’un infirmier.
Chaque infirmerie comporte au moins un lit d’observation et un centre d’accueil et de réception des urgences.

Les dispensaires sont placés sous la responsabilité d’un médecin ou d’un personnel paramédical selon l’importance de la population.
Ils assurent les soins courants et les actions de médecine préventive et participent à l’éducation pour la santé.

Les postes de secours sont créés dans les îles ou secteurs dont le nombre d’habitants est insuffisant pour établir un dispensaire ou  infirmerie. Ils sont tenus par un auxiliaire de santé publique, agent qui assure les besoins sanitaires de base de la population.

La pharmacie d’approvisionnement est chargée de gérer les produits pharmaceutiques et à usage médical et d’approvisionner les structures décrites ci-dessus le mieux possible.

Retrouvez sur nos cartes interactives la géolocalisation des services dépendant de la Direction de la Santé.

 

Pour accompagner la jeune maman, l’enfant, la famille, les matahiapo, la Direction de la Santé anime aussi des centres de consultation spécialisés, qui se consacrent généralement à une population cible (ex : l’enfant...) ou une maladie (ex : les addictions, la tuberculose ...).

Maman et son bébé sur une pelouse - Le centre de Protection maternelle et infantile (CCSPMI).
Présentation des centres de consultation spécialisés


Le centre de Protection maternelle et infantile (CCSPMI) 


Situé dans l’enceinte du Centre de la Mère et de l’Enfant (CME) à Pirae, quartier Hamuta, il assure la mission de Protection Maternelle et Infantile sur la grande île de Tahiti ; il est aussi le référent PMI pour l’ensemble des structures de la Direction de la santé de Polynésie.
 

Des professionnels de santé (médecins, sages-femmes, psychologues, puéricultrices, infirmiers, auxiliaires de santé …) assurent :


Au niveau du pôle maternel (pour toutes les femmes de la puberté et au delà de la ménopause)

  •  Contraception.

  •  Consultations gynécologiques.

  •  Dépistage du cancer du col de l’utérus pour les femmes de 25 ans à 64 ans révolus.

  •  Coloscopie.

  •  Prescription de mammographie de dépistage du cancer du sein pour les femmes de 50 ans

à 74 ans révolus.

  •  Suivi de grossesse

  •  Demande d’IVG, entretien pré-IVG.

  •  Dépistage et traitement des infections sexuellement transmissibles.

  •  Accueil, orientation et suivi des femmes victimes de violence.

Au niveau du pôle infantile (de la naissance à l’âge de 3 ans)

  •  Consultations curatives d’enfants malades.

  •  Visites systématiques et vaccinations des enfants depuis la naissance jusqu’à  la scolarisation.

  •  Soutien à l’allaitement maternel.

  •  Repérage et suivi des situations de vulnérabilité dans le cadre de la protection de l’enfance.

  •  Soutien des professionnels des lieux d’accueil de la petite enfance (crèches, garderies...).

Centre protection maternelle
Le bâtiment du Service de protection infantile

S’y ajoutent :

  •  des actions de promotion à la santé : éducation à la sexualité, promotion de la contraception, lutte contre l’obésité infantile, promotion de l’allaitement maternel,

  •  la formation de professionnels de santé (médecins, sage femmes, infirmières, aide-soignantes) dans le domaine de la PMI (Protection Maternelle et Infantile).


Le centre de santé scolaire (CSS) 

Il veille à la santé des enfants pendant leur scolarisation.

Chaque enfant scolarisé bénéficie d’un suivi inscrit dans un carnet de santé scolaire qui n’est pas celui de santé individuel (qui a été remis à ses parents). Y sont notés les dates des vaccins, les visites médicales, les aptitudes médicales de l’enfant  et les différents certificats nécessaires à la scolarité de l’enfant.
Il mène des actions préventives et de dépistage des enfants et des adolescents scolarisés, dont les programmes de vaccination lors de visites de santé à l’école. Cela peut être des visites faites par des médecins ou par des infirmières.


En cas de problème de santé ou de handicap, le centre peut accompagner le parcours de l'enfant dans le système éducatif, en participant à son orientation et aux différents projets scolaire pour permettre sa meilleure scolarisation possible.


Si une maladie transmissible grave survient à l’école (ce sont des maladies qui passent d’un élève à un autre, ex : la tuberculose), le centre met en œuvre des actions de dépistage en coordination avec le bureau de veille sanitaire.

Centre santé scolaire
Calendrier des Vaccins OraRoa

Pour que l’enfant apprenne dès son plus jeune âge les bons comportements (alimentation, activités physiques, gestes pour rester en bonne santé…), le centre contribue à la promotion de la santé en milieu scolaire. 

 

Enfin, le centre assure les actions curatives pour le traitement des maladies courantes ne nécessitant pas d’hospitalisation : on parle ici des bronchites, d’angines, de la conjonctivite, etc.

Petit garçon qui se brosse les dents - Le centre d’Hygiène dentaire (CCSHD)


Le centre d’Hygiène dentaire (CSD) 


Ce centre est avant tout un centre de prévention bucco-dentaire dont la mission majeure est justement de t’amener à prendre conscience que la meilleure stratégie en matière de santé dentaire est de se brosser les dents quotidiennement et de consulter un chirurgien dentiste régulièrement.


Il a aussi  pour mission d’apporter des soins (à l’exclusion des prothèses) à tous les enfants préscolaires et scolaires, ainsi que les enfants de moins de 20 ans reconnus handicapés partout sur le territoire


Il est essentiel au bien-être des populations : les maladies bucco-dentaires (donc de la bouche et des dents) ont un impact considérable sur la santé générale et la qualité de la vie. Les personnes en difficultés socio-économiques sont les plus lourdement affectés : caries dentaires (et leurs douleurs chroniques), érosions dentaires, maladies parodontales (qui concernent les gencives et les os des mâchoires) sont les maux les plus courants.

Or, une bonne hygiène bucco-dentaire, l’utilisation de fluor, un dépistage précoce et des interventions adaptées peuvent prévenir leurs graves conséquences. De plus, les pathologies bucco-dentaires sont souvent associées à des maladies comme le diabète et les maladies coronariennes (mauvaise circulation du sang dans les artères qui vascularisent le cœur), qui touchent durement les Polynésiens, il est impératif de lutter contre ces affections en comprenant mieux les facteurs qui les provoquent.


Le centre dentaire assure aussi les soins dentaires des adultes dans toutes les îles et atolls ne disposant pas d’un chirurgien dentiste libéral.

Le centre d’assistance médico-social précoce (CAMSP) 
 

Ce centre est chargé de prévenir, diagnostiquer et traiter, par des soins pluridisciplinaires ambulatoires, un trouble du développement psychomoteur pouvant entraîner un handicap et touchant les domaines cognitif, moteur, langagier, socio-affectif, comportemental et/ou de l’autonomie, chez l’enfant de 0 à 6 ans.


Son équipe assure le suivi des grands prématurés (moins de 32 SA) et prend en charge des
pathologies variées telles que notamment la paralysie cérébrale, les syndromes génétiques, les déficiences sensorielles (basse vision et surdité) et le syndrome de surexposition aux écrans. L’objectif est de faire progresser les enfants au mieux, en alliance avec leur famille, afin qu’ils soient bien intégrés au sein des collectivités et épanouis dans leur vie quotidienne.
Le Centre coordonne les soins et travaille ainsi en partenariat avec de nombreuses entités : services hospitaliers, professionnels de santé libéraux, services sociaux, Commission Territoriale de l’Education Spéciale, garderies, écoles et Centres spécialisés.

Centre hygiene dentaire
Centre assistance medico-social
Homme avec une seringue dans la rue - Le centre d’Alcoologie et toxicomanie (CCSAT)

Le centre d’Alcoologie et toxicomanie (CPSA) 

Le CPSA assure l’accompagnement et le soin des personnes présentant des troubles de l’usage de produits psychoactifs  (paka, alcool, tabac, ice, ...) et des addictions sans substances ( jeux vidéo, d’argent, cyberaddiction...) et de leur entourage.

Le CPSA propose :

  •  l’accueil, l’information, l’évaluation médicale, psychologique et sociale et l’orientation des patients,

  •  la prise en charge médico-psychologique,

  •  le sevrage et son accompagnement, la prescription et le suivi des traitements médicamenteux, dont les traitements de substitution,

  •  la prévention de la rechute et la réduction des risques associés à la consommation de substances psychoactives et addictions sans substances ,

  •  la mise en place de consultations de proximité.

Il travaille, en partenariat avec les différentes instances du Pays dans le but de favoriser l’accessibilité à l’information, la prévention et les soins en addictologie.

Accédez directement au site internet :

https://www.service-public.pf/dsp/drogues-addictions/

Moustique qui pique un homme - Le Centre des Maladies infectieuses et tropicales (CCSMIT)

Le Centre des Maladies infectieuses et tropicales (CMIT) 

Ce centre assure la prise en charge des patients atteints de maladies infectieuses et tropicales comme par exemple la tuberculose*, les infections sexuellement transmissibles (sida…). Il informe (scolaires, familles,) et prévient la transmission de ces pathologies.

Le centre assure également le dépistage anonyme et gratuit de l’infection VIH (sida).

Quand une personne a été touchée, le centre l’accompagne dans sa réhabilitation sociale et/ou professionnelle.

 

Ce centre offre également conseil aux voyageurs, quand des Polynésiens partent à l’étranger dans des pays à risque (le CMIT est un centre de référence de vaccination internationale).


* Ce centre assure les missions de prévention, dépistage et soins, recueil de données et statistiques dans le cadre de la lutte contre la tuberculose.

Le Centre de santé environnementale (CSE)

 

Le centre de santé environnementale assure des missions très variées, essentielles à la protection de ta santé :

  • prévention et gestion des risques pour la santé humaine (par exemple, via la prévention de la leptospirose, via la gestion des déchets issus des activités de soins...)

  • surveillance des milieux et de la qualité des eaux (eaux de baignade et de consommation)

  • contrôle et inspection en application de la réglementation, notamment sur l’hygiène des constructions : établissements touristiques, scolaires, d’habitation, à caractère alimentaire ou établissement particuliers (salons de tatouage, de coiffure...)

  • délivrance d’avis sanitaires sur les projets, installation ou activités pouvant avoir des effets sur la santé humaine

  • participation à la gestion des alertes et des situations sanitaires dégradées  (actions de préventions en cas d’épidémie de dengue)

  • participation à l’application du règlement sanitaire international et aux contrôles sanitaires aux frontières.

Le Centre RAA 

Depuis 2019 la Direction de la santé de Polynésie française organise des campagnes de dépistage du RAA (Rhumatisme articulaire aigu) en milieu scolaire.

 

Le RAA qui touche essentiellement les enfants est une maladie encore très fréquente en Polynésie. Dans 2 cas sur 3, il peut atteindre le tissu cardiaque.  S’il n’est pas diagnostiqué et pris en charge à temps, ses complications peuvent nécessiter une intervention de chirurgie cardiaque.

La détection précoce de cette atteinte cardiaque permet d’instaurer un traitement préventif efficace pour contrôler l’évolution de la maladie.

En 2021, 3804 personnes étaient inscrites en longue maladie au titre du RAA et 249 nouveaux cas ont été déclarés (données CPS).

 

Programme de lutte contre le RAA

La lutte contre le RAA est une priorité de santé publique en Polynésie française.

Le programme de lutte contre le RAA a été actualisé en 2019. Il a permis la création du centre du RAA, situé au centre de la mère et de l’enfant. Le dépistage scolaire représente une des activités majeures de l’équipe constituée d’un médecin et de trois infirmières. Ceux-ci travaillent en étroite collaboration avec les professionnels de santé du Fenua.

Le Centre du RAA organise chaque année le dépistage scolaire en collaboration avec la Direction générale des enseignements et de l’éducation (DGEE) et les chefs d’établissement des collèges.

 

Le dépistage scolaire du RAA

La population cible est l’ensemble des élèves de 6e de Polynésie. En 2022-2023, le dépistage a concerné Tahiti, les Tuamotu-Gambier (Rangiroa, Hao), les Australes (Rurutu, Tubuai), une partie des Marquises (Hiva Oa et Nuku Hiva), Raiatea et les élèves de CM2 de Moorea. L’objectif est de couvrir l’ensemble du territoire polynésien en 2024.

Le dépistage scolaire a pour objectif principal de repérer des enfants asymptomatiques, porteurs de maladies des valves cardiaques (valvulopathies). On utilise l’échocardiographie qui a une efficacité 10 fois supérieure à celle du stéthoscope.

Les équipes dédiées au dépistage du RAA (médecin et/ou infirmier) se déplacent dans les collèges afin de réaliser ces échographies, gratuitement, pour tous les enfants concernés.

Cet examen est rapide, il dure environ 5 min.
Il est sans douleur.

Aucun autre examen et aucune injection ne sont effectués lors du dépistage au sein des établissements scolaires.

Les enfants repérés lors du dépistage scolaire sont revus en consultation spécialisée avec un cardiologue au centre du RAA ou en cabinet privé. Un suivi et un traitement adapté sont proposés aux enfants porteurs de lésions cardiaques post RAA.

Le pronostic de ces enfants est amélioré dès lors qu’ils sont traités et suivis régulièrement.

Le RAA est une maladie à déclaration obligatoire et prise en charge à 100% par la CPS (carnet rouge).

 

Au cours de l’année scolaire 2021/2022, 2 849 enfants ont bénéficié du dépistage, 262 ont été revus par un cardiologue. Au total, cette campagne a permis d’identifier précocement 91 enfants porteurs de séquelles cardiaques du RAA, soit 3,2% des enfants dépistés.

Le Fare Matahiapo 

Situé à Taravao, il a une capacité d’accueil de 20 places et fonctionne toute l’année, 24 heures sur 24. Il a pour vocation d’accueillir les personnes âgées valides, à l’exception des personnes âgées présentant des troubles psychiatriques et des maladies neurodégénératives, et de les maintenir dans des conditions de bien-être et d’hygiène satisfaisante en vue de favoriser leur autonomie le plus longtemps possible.

La prise en charge est individualisée et prend en compte le caractère unique de chaque individu, elle s’adapte aussi aux besoins des familles.

Une équipe d’aide technique et paramédicale entoure les personnes âgées au quotidien. L’animation est assurée par une éducatrice spécialisée, par un éducateur sportif et par une psychologue.

Les loisirs sont adaptés à la personne âgée. Des sorties culturelles et des promenades sont organisées tous les deux mois sur Tahiti.


L’utilisation des locaux est laissée à la libre disposition des résidents selon les possibilités des plannings des activités et selon leur degré d’autonomie.
 

Ainsi, les pensionnaires jouissent d’espaces communs : salon, salle à manger, terrasse, fare pote’e, salle polyvalente, espace d’accueil pour les invités et la famille.

Ils partagent la télévision et la bibliothèque pour une plus grande convivialité, mais la surface de vie de l’établissement, composée de différentes terrasses et d’aires de détente, permet aussi de s’isoler et de préserver une intimité.

Mains de jeune femme qui tiennent les mains d'une personne agée. Fare Matahiapo

Le centre médical de suivi des anciens travailleurs civils et militaires des sites d’essais nucléaires et des populations (CMS) 


Entre 1966 et 1996, 193 essais nucléaires ont eu lieu en Polynésie Française sur les sites de Moruroa et Fangataufa.


Le CMS assure le suivi médical :

  •  des personnes ayant travaillé sur ces sites durant cette période,

  •  des personnes ayant habité à proximité de ces sites.

  •  et de leurs descendants.


Une maladie radio-induite est une pathologie susceptible de résulter d’une exposition à des rayonnements ionisants dus aux essais nucléaires (24 sont inscrites dans la loi N°2010-2 du 5 Janvier 2010 dite «loi Morin»).

 

Le CMS accompagne aussi dans ses démarches administratives, toute personne (ou ses ayants-droits en cas de décès) présentant une maladie radio-induite.

 


Ainsi, le CMS aide à la rédaction et à la constitution du dossier d’indemnisation; ces dossiers sont ensuite transmis au CIVEN (Comité d’indemnisations des victimes des essais nucléaires) qui étudiera la recevabilité de la demande d’indemnisation.

CONTACT :

58, Rue des poilus tahitiens, Quartier Paofai – Papeete, Tahiti / BP 611- 98713 Papeete TAHITI

Phone: (+689) 40 46 00 02 - Fax: (+689) 40 43 00 74

Email: secretariat@sante.gov.pf

www.service-public.pf/dsp/

Horaires d’ouverture :

Lundi à jeudi : 7h30 à 15h30 - Vendredi : 7h30 à 14h30

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