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Acouphènes, 10% de la population concernés

Voici un mal bien compliqué à prendre en charge. Il perturbe la vie de nombreux patients, sans doute aux alentours de 10 % de la population, mais reste sans traitement efficace. Les spécialistes (ORL) se concentrent sur les symptômes qu’ils ne parviennent pas toujours à faire disparaître.



Il n’y a pas de statistiques en Polynésie française pour évaluer la prévalence des acouphènes dans la population du fenua, mais les chiffres suivent certainement les statistiques de la population générale. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) évalue à 10 % le nombre de personnes touchées par les acouphènes, avec 1 % de formes sévères.


Le risque est maximal à partir de 65/70 ans, lorsque l’audition chute. Les acouphènes constituent des sons ou sensations auditives comme un bourdonnement, un sifflement, un grincement, une sonnerie, un chuintement… Ces sons ne sont pas causés par un bruit extérieur.


Les acouphènes constituent des sons ou sensations auditives comme un bourdonnement, un sifflement, un grincement, une sonnerie, un chuintement… Ces sons ne sont pas causés par un bruit extérieur.


Ils peuvent apparaître brusquement après un événement particulier ou bien s’installer progressivement. Les acouphènes sont perturbants, ils affectent la qualité de vie quand ils deviennent répétitifs ou permanents.


Voici un mal bien compliqué à prendre en charge. Il perturbe la vie de nombreux patients, sans doute aux alentours de 10 % de la population, mais reste sans traitement efficace.


En cas de gêne, c’est vers l’oto-rhino-laryngologiste (ORL) qu’il faut se tourner.


Le spécialiste effectue un bilan et un examen ORL complet, avec audiométrie tonale (sons) et vocale (répétition de phrases). L’acouphénométrie permet de caractériser l’acouphène (fréquence dB, intensité Hz). À cette occasion, le médecin demande au patient de le comparer à un son pur, mais les acouphènes peuvent parfois se révéler : complexes, pulsatiles, intermittents, etc., ce qui ne simplifie pas toujours

la tâche.


Un scanner ou une IRM ne sont pas systématiques au moindre acouphène, mais il est possible qu’ils soient demandés si une cause identifiable radiologiquement (tumeur, malformation, traumatisme, infection...) est suspectée.


Les spécialistes (ORL) se concentrent sur les symptômes qu’ils ne parviennent pas toujours à faire disparaître.



La presbyacousie à partir de 65 ans

La presbyacousie est une baisse de l’audition considérée comme « normale ». Globalement, les êtres humains perdent 0,5 décibel en moyenne par an à partir de 65 ans et 1 décibel par an à partir de 75 ans, puis 2 décibels par an à partir de 85 ans. Cela altère la compréhension de la parole.

La presbyacousie est responsable d’une surdité de perception progressive, irréversible, bilatérale et symétrique.


Structures et causes

L’oreille permet de communiquer avec l’environnement qui nous entoure, cet organe nous permet de recevoir des informations sonores, puis de les transmettre au cerveau pour les analyser.

L’oreille est composée de 3 parties :

  • L’oreille externe qui permet de percevoir les sons. C’est la partie visible de l’oreille (le pavillon), le conduit auditif et le tympan.

  • L’oreille moyenne transmet les vibrations à l’oreille interne grâce à 3 osselets (marteau, étrier et enclume).

  • L’oreille interne transforme les sons en signaux nerveux qui sont ensuite décryptés par le cerveau.


Toutes les affections de l’oreille et de sa région peuvent être génératrices d’acouphènes (bouchon de cire, otite chronique, perforation aiguë, barotraumatisme, accident de décompression en plongée, otospongiose et blocage des osselets, surdité brusque d’origine virale – comme la covid et son vaccin – affection des trompes d’Eustache, maladies de l’articulation temporo-mandibulaire, tumeurs du nerf auditif...).


Parmi les causes, il y a également les traumatismes crâniens ou du rocher, les dépressions, la prise de médicaments toxiques pour l’oreille.


Les acouphènes graves sont plus souvent associés à des affections de l’oreille interne de type maladie de Ménière, ils surviennent pendant les crises de vertige (et sont donc au second plan). Il n’existe pas de traitement spécifique des acouphènes.

Il n’existe pas de traitement spécifique des acouphènes.



Un appareillage peut s’avérer utile chez le malentendant, et dans tous les cas, il faut trouver la cause et, si c’est possible, la traiter. Les médicaments ne marchent pas... sauf effet placebo !

Le traitement de la maladie en cause ne génère pas toujours un arrêt du trouble, car après des semaines et des années, l’acouphène peut se centraliser, c’est-à-dire être repris par le cerveau et se retrouver fixe pour des années.

Les meilleures techniques de traitement restent d’aider le patient à «faire avec», c’est-à-dire à accepter le symptôme, par exemple, à l’aide de thérapies comportementales et cognitives (TCC).


Les meilleures techniques de traitement restent d’aider le patient à «faire avec», c’est-à-dire à accepter le symptôme, par exemple, à l’aide de thérapies comportementales et cognitives (TCC).


Certains utilisent des masqueurs d’acouphènes. Étant donné que l’acouphène apparaît et augmente en général dans le silence, certains ORL conseillent à leurs patients d’écouter de la musique ou un fond sonore très léger lorsqu’ils vont se coucher, ce qui masque le bruit et leur permet de se décentrer de la gêne.



La prévention en images

Santé BD explique la santé avec des dessins et des mots simples. Elle a été créée par l’association CoActis Santé en partenariat avec de nombreux acteurs du monde de la santé et du handicap.

Plus de 60 thèmes de santé sont déjà disponibles en ligne gratuitement. L’une d’eux est intitulé, « L’audition, je protège mes oreilles du bruit ».

Vous y découvrirez de précieux conseils pour comprendre comment prendre soin de vos oreilles. D’ores et déjà, pour savoir si le bruit environnant est trop fort, c’est simple.

Si :

  • vous pouvez parler normalement, tout va bien.

  • vous devez crier, attention !

  • vous ne vous entendez pas, danger !


La force du bruit se mesure en décibels.

Les bruits de plus de 80 décibels peuvent abîmer les oreilles. Pour mesurer le bruit, vous pouvez utiliser un sonomètre, ou bien votre smartphone (application Hora).




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