Les troubles dits « dys » (dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyscalculie) sont les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages induits. En Polynésie, il existe une association qui regroupe des parents d’enfants Dys.
Albert Einstein, Charles Darwin, Galilée ou bien encore Louis Pasteur étaient dyslexiques. Kiera Knightley, Steeven Spielberg ou bien encore Orlando Bloom sont eux aussi dyslexiques. Pour autant, les uns comme les autres ont mené une carrière brillante et ont pu se réaliser. Les « dys » sont des personnes qui présentent des troubles cognitifs spécifiques qui ont des répercussions sur les apprentissages et donc sur la vie scolaire puis, sur la vie professionnelle et sociale. Pour réduire les impacts, des suivis particuliers sont à mettre en place.
Il existe différents troubles :
les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit (dyslexie et dysorthographie),
les troubles spécifiques du développement du langage oral (dysphasie),
les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales (dyspraxie),
les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives (troubles d’attention avec ou sans hyperactivité),
les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques (la mémoire),
les troubles spécifiques des activités numériques (dyscalculie).
Ces troubles sont innés. C’est-à-dire qu’un enfant naît avec ces troubles. Toutefois, ils peuvent survenir suite un traumatisme crânien ou au développement d’une tumeur cérébrale. Ils apparaissent au cours du développement, pendant l’enfance et persistent à l’âge adulte.
Les troubles sont souvent associés à la performance scolaire et peuvent donc être détectés dès la maternelle. Les manifestations et leurs répercussions sont nombreuses. Elles dépendent du trouble : difficultés à identifier un mot, écrire, lire, parole indistinctes, discours peu construit, difficulté à s’habiller, se moucher, faire son cartable… Seul le diagnostic d’un professionnel de santé (pédiatre, généraliste) pourra permettent de faire la différence en un retard (chaque enfant apprend à son rythme !) et un vrai trouble.
Le diagnostic est une première étape. Ensuite, vient la mise en place de l’accompagnement des enfants à l’école mais également auprès des professionnels de santé concernés (orthophoniste, orthoptiste, ergothérapeute, psychologue…). L’institut Synapse à Papeete assure que le Neurofeedback par Électroencéphalogramme quantitatif est un outil d’évaluation et de remédiation validé qui a fait ses preuves dans l’accompagnement des troubles dys. Par ailleurs, un accompagnement scolaire particulier est possible grâce au Dispositif d’aides spécialisées pour les élèves en difficulté (Dased) qui rassemble des psychologues et professeurs des écoles spécialisés.
Difficile d’établir des chiffres sur le nombre de dys dans la population, que ce soit en Polynésie ou bien en France. Cela dépend beaucoup de la nature des troubles inclut ou non, du degré de sévérité pris en compte. Aussi n’y a-t-il pas d’études précises à ce sujet.
En Polynésie il existe une association : les Dys de Tahiti.
Cette association regroupe des parents d'enfants DYS (dyslexie, dyscalculie) ainsi que des enfants souffrant de trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDHA). « Nous sommes là pour vous aider à le comprendre et à gérer sa spécification, nous pouvons organiser des débats au sein de votre école avec l'aide de professionnels afin d'aider à mieux appréhender ce type de troubles chez les enfants », précise l’association.
Contacts
FB : Les dys de tahiti
Tél. : 89 73 07 35
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