top of page
OraRoa

Télé, tablettes, Smartphones, jeux vidéos...

...du jeune enfant à l’ado, consultez avec modération.

Addiction jeux videos

Les écrans ont envahi les fare en quelques années. Ils sont dans les chambres des enfants, petits et grands, à la cuisine, au salon… Aujourd’hui, chez les petits, la vente de tablettes a dépassé la vente des poupées : elles sont devenues des jouets.


Une étude de l’American Academy of Pediatrics a montré qu’aux États-Unis, vers l’âge de 6 mois, un tiers des bébés savent déjà utiliser le smartphone de leurs parents, ou la tablette. Ce chiffre a été présenté en 2015 lors de la réunion des sociétés pédiatriques américaines. Il prouve la place faite aux écrans dans la famille.

Pourtant, les écrans sont considérés comme des dangers pour la santé en cas de surexposition.

Quels dangers ?

Les écrans sont considérés comme des dangers pour la santé en cas de surexposition. Quels dangers ? L’usage excessif des écrans a de lourdes conséquences sur le développement de l’enfant : développement du cerveau, baisse des capacités d’attention et de concentration, déficit de bien-être, danger des contenus parfois déplacés (sexuels) ou violents…


Les dangers sont reconnus par les médecins eux-mêmes. L’usage excessif d’écrans a de lourdes conséquences sur :

# le développement du cerveau et l’apprentissage de compétences fondamentales. Les enfants surexposés peuvent présenter des retards de langage, une moindre habilité en mathématique mais aussi, une moins bonne autonomie, une moindre persévérance, une intégration sociale plus difficile.

# les capacités d’attention et de concentration,

# l’équilibre et le bien-être. Les enfants qui passent trop de temps devant les écrans seraient moins heureux, plus anxieux et déprimés que les autres.

# le comportement car les enfants surexposés ont plus de risques de tomber sur du contenu violent.

# la santé, car la durée et la qualité du sommeil peut-être affectée. Il y a aussi un risque de prise de poids dû au manque d’activité physique. La lumière bleue a un impact sur la vue.

En plus de l’impact des écrans, le temps passé devant les écrans n’est pas du temps consacré à la lecture, l’apprentissage, la découverte, les activités sportives, les jeux entre amis ou en famille…

Quelle utilisation à quel âge ?

Addiction écran
L’usage des écrans doit se faire progressivement et toujours avec modération.



Pas d’écran avant 3 ans !

L’interaction du tout-petit avec le monde qui l’entoure est essentielle à son développement (langage, motricité…).

L’utilisation de tablettes tactiles peut être proposée, mais toujours accompagnée d’un adulte et dans le cadre d’un apprentissage court.


Entre 3 et 6 ans, un enfant développe son imagination. Il est essentiel qu’il créé de ses propres mains. À cet âge, tablette et ordinateur peuvent être utilisés en famille dans le cadre d’apprentissage. Le temps reste limité. Jusqu’à 8 ans, évitez plus de 30 voire 40 minutes par jour.


Après 8 ans, pas plus d’une heure par jour devant un écran, quel qu’il soit. La découverte se fait toujours accompagnée d’un adulte.


À tous les âges, quelques règles s’imposent :

# Pas d’écran le matin avant l’école pour une meilleure attention.

# Pas d’écran pendant les repas pour maintenir la convivialité du moment.

# Pas d’écran avant la nuit pour ne pas perturber le sommeil.


Michel Desmurget dirige, au CNRS, une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale. Il a publié « La Fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants ». Il affirme qu’avant 6 ans les écrans ont un effet dès quinze minutes par jour.

Dans les cinq à six premières années de la vie, chaque minute compte : c’est une période de développement absolument unique, d’apprentissage, de plasticité cérébrale qui ne se reproduira plus !

Ce chercheur affirme qu’après 6 ans, il n’y a pas d’effet mesurable d’une utilisation quotidienne de 30 minutes à une heure. À condition que les contenus consultés soient adaptés et que cette activité ne touche pas le sommeil.

Pour les adolescents les dangers sont liés au contenu consulté, en plus du temps de consultation. Car ils surfent librement sur internet.

réseaux sociaux - harcèlement adolescents

# Internet est un champ infini de connaissances. Il est aussi un réservoir sans fonds de contenu parfois violent. Les adolescents sont parfois démunis face à la tentative d’escroquerie, de cyber harcèlement, de rencontres dangereuses…

# Les réseaux sociaux sont aussi un danger car toute information postée sur ces réseaux a une portée et peut présenter une menace : impossibilité de supprimer un message qu’on regrette, information utilisée de façon malveillante…

# Les jeux vidéos présentent aussi, pratiqués de façon excessive et en cas de vulnérabilité, des risques : isolement, mal-être, déconcentration…


« Addict » aux écrans ?
Le terme addiction ne fait pas l’unanimité dans le domaine des écrans. Toutefois, dans la dernière version de la classification internationale des maladies de juin 2018, l’Organisation mondiale de la santé a inclus un trouble du jeu vidéo, le « gaming disorder ».

Il se caractérise par :

# un comportement de jeu persistant ou récurrent,

# des difficultés à contrôler la fréquence, l’intensité, la durée, l’arrêt du jeu,

# la priorité accrue accordée au jeu qui l’emporte sur d’autres centres d’intérêt,

# la poursuite ou l’intensification du jeu malgré les conséquences négatives,

# le délaissement important d’autres domaines de vie (personnel, familial, social…).

On peut s’inquiéter quand la pratique ou l’usage d’un écran, d’un jeu empiète sur les autres domaines de la vie : école, travail, environnement affectif et familial.


OraRoa
bottom of page